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Agriculture et maladies des plantes
3 juin 2014

Campagne de lutte contre la «mineuse» de la tomate : Plus de 400 serres traitées, sans recours aux pesticides.

pomodori_tuta_absoluta

Par J. Boukraâ

Soucieuse de garantir le succès des récoltes escomptées, et d'inclure aux agriculteurs les réflexes écologiques, s'inscrivant dans l'esprit du développement durable, et ce, en optant pour une lutte, purement biologique, la direction de Services agricole, en collaboration avec la Station régionale de la Protection des végétaux et la chambre de l'Agriculture, a organisé une campagne de lutte biologique contre la ‘mineuse' de la tomate. Un insecte qui a causé d'énormes dégâts, durant les saisons précédentes. Au cours de cette campagne, plus de 400 serres ont été traitées. La lutte est basée sur le piégeage des insectes mâles, en utilisant des phéromones - une sorte de capsules- pour les attirer et limiter, ainsi, la multiplication de la ‘mineuse'. Cette lutte, purement biologique, devra convaincre les agriculteurs pour éviter les intrants chimiques. La ‘mineuse de la tomate', s'attaquant à toutes les parties du végétal, occasionne, aux producteurs, de pertes considérables, en termes de rentabilité. Cet insecte nuisible a fait son apparition, la première fois, à Oran, en 2008, endommageant des récoltes importantes de tomates. Pour lutter contre ce fléau de la ‘mineuse' ‘Tuta Absoluta', le premier réflexe des agriculteurs était de se ruer sur les produits phytosanitaires mais après quelques applications, ils ont vite déchanté, en raison des mauvais résultats obtenus, ce qui a, effectivement, inquiété les services techniques des directions de l'Agriculture. Finalement c'est vers la lutte biotechnologique que ces derniers se sont tournés, suite aux excellents résultats obtenus dans certains pays de la rive nord de la Méditerrané, notamment l'Espagne qui a une longueur d'avance dans la lutte contre la ‘mineuse' de la tomate. Toujours dans le cadre de la lutte biologique contre ce ravageur (sans le recours aux pesticides qui restent dangereux pour la santé du consommateur), la Station régionale de Protection des végétaux de Misserghine (Oran) a procédé au lâcher d'insectes utiles pour lutter contre ce fléau. Ces derniers s'attaquant, notamment, aux œufs et aux larves de la ‘mineuse'. L'opération, a eu lieu dans une ferme de la commune de Sidi Chahmi. Cette façon de lutter contre la ‘mineuse' est le deuxième procédé auquel est parvenu l'Institut national de la Protection des végétaux après celui des capsules à phéromones. 

Par ailleurs, pour un meilleur rendement, la direction des Services agricoles a intégré les cultures maraîchères sous des serres multi-chapelles. Des facilitations ont été accordées aux agriculteurs pour utiliser cette méthode et assurer, ainsi, l'approvisionnement régulier en produits maraîchers, notamment, la tomate. Selon les précisions des agronomes, cela permet de tripler les rendements sur des surfaces identiques, de mieux utiliser les faibles superficies des terres disponibles, autour des grandes villes et de mieux maîtriser la culture ». Ce système permet, également, de pratiquer davantage de cultures de primeurs et d'arrière-saison et vise, par la même, à lutter contre la spéculation sur ces produits. 

Il s'inscrit, par ailleurs, dans le cadre d'un programme de la direction des Services agricoles qui prévoit de mettre sur le marché des quantités suffisantes de tomates, durant le mois de Ramadan. 

 Source : http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5199022

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